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L’hortithérapie a recours aux végétaux, via des aménagements intérieurs ou extérieurs et à des activités de jardinage pour améliorer la santé humaine (mentale, physique et environnementale) grâce à l’intervention d’un thérapeute qualifié.
En termes de santé publique, les plantes peuvent accompagner tout un continuum de besoins, allant d’une présence passive en passant par les jardins communautaires pour développer l’apprentissage social, jusqu’à leur utilisation comme médication thérapeutique pour réduire certains maux (stress, anxiété, dégénérescence cognitive, etc.).
L’hortithérapie ne remplace pas un traitement ni un suivi médical formel, mais elle peut permettre de réactiver des fonctions sensorielles endormies. Dans ce contexte, les professionnels de l’horticulture ornementale, environnentale et nourricière peuvent agir comme experts techniques à titre d’appui aux médecins, ergothérapeutes, psychologues, psychanalystes, et spécialistes de santé globale.
À travers le monde, différents milieux utilisent l’horticulture à des fins thérapeutiques et d’insertion au travail : hôpitaux, centres de réadaptation, centres de désintoxication, résidences pour personnes âgées, centres d’apprentissage pour les enfants autistes, etc. L’hortithérapie y est reconnue, structurée et encadrée.
Aux États-Unis, certains collèges et universités offrent des certificats ou des spécialisations en hortithérapie. Des universités proposent généralement cette spécialisation dans le cadre de formations de 1er cycle universitaire en horticulture. Deux associations nord-américaines ont élaboré des critères visant à encadrer l’exercice professionnel du domaine de l’hortithérapie : l’American Horticultural Therapy Association (AHTA) et la Canadian Horticultural Therapy Association (CHTA).
Actuellement, au Québec, il n’existe aucun programme universitaire qui puisse former des professionnels du secteur de l’horticulture ornementale et de la santé pour travailler en hortithérapie. En cette absence de formation ou de certification officielle, on ne fait pas d’hortithérapie au sens strict du terme, mais davantage de l’accompagnement par l’horticulture.