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Les bienfaits des végétaux ont été analysés et mesurés à maintes reprises : assainissement de l’air, réduction des îlots de chaleur et des risques d’inondation, gestion des eaux pluviales, diminution de l’érosion des sols, accroissement de la biodiversité, amélioration de la santé publique (physique et mentale), etc. Ce sont autant de solutions qui s’inscrivent dans la lutte aux changements climatiques et qui agissent sur la santé humaine. Les végétaux sont au cœur de l’action de Québec Vert. Bien qu’ils offrent de multiples solutions à des enjeux de société, l’utilisation des végétaux est largement insuffisante, et ce, bien qu’ils soient essentiels à un Québec durable.
Interpellés par des solutions constructives et pérennes pour le Québec, Québec Vert et le secteur de l’horticulture ornementale, environnementale et nourricière ont pris un engagement envers le développement durable. Cet engagement se traduit par une contribution au verdissement, et par l’adoption et la diffusion de pratiques durables (aux plans environnemental, social et économique).
La gestion des territoires urbanisés (villes, routes, etc.) comporte son lot d’enjeux. Les végétaux et infrastructures végétalisées offrent des solutions concrètes à plusieurs de ces enjeux (par exemple : gestion des eaux pluviales, réduction des îlots de chaleur, imperméabilisation des sols). Le verdissement contribue aussi directement au bien-être de la population et à la réduction des maladies chroniques. Toutefois, le verdissement demande la collaboration et la coordination de plusieurs acteurs, et une végétalisation massive du territoire ne peut se faire sans une vision claire et structurante du gouvernement. En ce sens, nous militons pour une politique nationale de végétalisation urbaine.
Une pelouse durable est une pelouse qui requiert moins d’intrants et d’interventions humaines à la suite de l’adoption de bonnes pratiques lors de son implantation et de son entretien. Il s’agit d’une pelouse qui abrite plusieurs espèces végétales et qui favorise une bonne structure du sol. Pour Québec Vert, ce principe s’inscrit dans la continuité de ses engagements en matière de développement durable. Nous encourageons les entreprises du secteur, les municipalités et les citoyens à y adhérer pour accroître les bienfaits environnementaux de leur pelouse.
La gestion durable de l’eau fait partie intégrante de notre vision pour un Québec plus vert. D’une part, les végétaux sont composés en grande partie d’eau et ont une relation d’interdépendance avec celle-ci. Ils participent activement au cycle de l’eau et à sa bonne circulation, et par le phénomène d’évapotranspiration, contribuent à rafraîchir l’air et donc à instaurer des îlots de fraîcheur.
D’autre part, les végétaux sont des alliés importants dans la mise sur pied de stratégies de gestion durable de l’eau. Par exemple, le déploiement d’infrastructures végétalisées permet aux villes de protéger leur réseau d’égouts et les sources d’eau naturelle (rivières, lacs, etc.). Les aménagements de biorétention, quant à eux, permettent aussi de limiter les impacts négatifs des inondations.
Afin d’optimiser l’utilisation de l’eau, et puisque les végétaux ont besoin d’eau pour croître, vivre et générer leurs nombreux bienfaits, nous répertorions les stratégies de rationalisation de l’eau et nous les diffusons à l’industrie. Qu’il s’agisse de bonnes pratiques en production, en implantation ou en entretien, nous faisons la promotion des pratiques de gestion durable de l’eau. Nous encourageons, par exemple, les pratiques de gestion optimale de l’eau telles que la conservation de l’eau à la source dans les infrastructures végétalisées et les aménagements paysagers, ou encore la récupération et la recirculation de l’eau en production. Nous faisons aussi la promotion des bonnes pratiques d’arrosage auprès des municipalités et des citoyens.
Pour Québec Vert, l’introduction de végétaux exotiques envahissants fragilise les écosystèmes et diminue, entre autres, la biodiversité. Nous nous opposons donc à la production, la commercialisation et l’utilisation de plantes envahissantes et nuisibles dans le but, notamment, de protéger les écosystèmes.
La lutte intégrée est une démarche de planification qui utilise une variété de méthodes de réduction d’organismes nuisibles en privilégiant les stratégies de prévention et de dépistage. La lutte intégrée a recours à toutes les méthodes de lutte antiparasitaire, soit culturale, physique, biologique et chimique en dernier recours. Cette position s’exprime autant dans la production ornementale que dans la gestion des espaces verts et aménagements paysagers en milieu urbain. En plus de soutenir et de faire la promotion de la lutte intégrée, Québec Vert réitère son engagement envers la réduction de l’utilisation des pesticides à moyen risque et à risque élevé. En ce sens, nous militons pour l’accélération de l’usage de biopesticides et de produits à faible impact sur la santé, l’environnement et la faune.
Le secteur de l’horticulture ornementale, environnementale et nourricière joue un rôle essentiel dans la protection et l’accroissement de la biodiversité. D’une part, il contribue à accroître la biodiversité végétale par les nombreuses espèces et variétés produites et commercialisées. D’autre part, les végétaux et leurs racines contribuent directement à la biodiversité et la santé des sols. De plus, les végétaux et les aménagements fournissent abri et nourriture à la faune, dont les pollinisateurs.
Nous valorisons le rôle du secteur en ce qui a trait à la biodiversité. Conscients de son impact, nous travaillons au quotidien à développer et à diffuser des stratégies pour accroître la biodiversité, notamment par l’amélioration continue de pratiques durables d’implantation et d’entretien des végétaux et par des aménagements paysagers attrayants pour les pollinisateurs. D’ailleurs, la présence de végétaux, indigènes et exotiques, permet d’allonger la saison de floraison et d’accroître la quantité de nourriture, de pollen et de nectar, offerte aux pollinisateurs.
Québec Vert plaide pour la reconnaissance des emplois saisonniers et pour leur intégration accrue au sein des programmes d’assurance emploi.
L’activité économique saisonnière au Québec est concentrée au sein de petites et moyennes entreprises pour lesquelles le maintien du lien d’emploi avec les employés est essentiel à leur productivité et donc, à leur rentabilité.
Lorsque le maillon de ces activités saisonnières est fragilisé, cela a un impact majeur sur toute l’économie québécoise et sur la pérennité de certains secteurs. On ne peut donc négliger ou affaiblir les secteurs saisonniers sans affecter sérieusement les secteurs secondaires et tertiaires, et donc l’ensemble de l’économie québécoise.
La réalité du secteur horticole étant portée par une majorité d’emplois à caractère saisonnier, Québec Vert participe à des consultations et à la rédaction d’avis, tant au plan fédéral que provincial. Nous encourageons par ailleurs les initiatives visant à faire rayonner le secteur, l’éventail des emplois d’avenir ainsi que les solutions novatrices en réponse au défi et aux enjeux de saisonnalité des emplois.
Les tendances émergentes liées à la transition verte et les nombreux bienfaits des végétaux, des jardins et des espaces verts sur l’environnement, l’économie, la santé et la vie sociale sont des atouts que l’industrie gagne à faire connaître auprès des représentants gouvernementaux, des acteurs en employabilité et de la main-d’œuvre actuelle à la recherche d’un métier porteur de sens. Ces initiatives sont portées par notre partenaire HortiCompétences.
Le Chantier sur la saisonnalité est composé de six comités sectoriels de main-d’œuvre (CSMO), dont HortiCompétences. Il vise à mettre en place, de façon concertée entre les secteurs d’activité, de nouvelles orientations, initiatives et pistes d’action en faveur de l’emploi saisonnier au Québec.
Québec Vert valorise la recherche et l’innovation en horticulture ornementale, environnementale et nourricière
L’engagement de Québec Vert envers le développement de la recherche et l’innovation en horticulture ornementale a pour objectif l’accroissement de la compétitivité du secteur, le développement des marchés actuels et émergents et l’augmentation de la capacité de recherche, dont le nombre de chercheurs et de professionnels spécialisés dans le domaine. Tous les acteurs de la filière de l’horticulture ornementale, environnementale et nourricière devraient avoir accès aux résultats de recherches, d’études et de transferts technologiques provenant de la chaîne d’innovation.